Bonjour et Bienvenue

Comme nous le partage Mr Frédéric Lenoir dans son livre « La guérison du monde » (Ed Fayard) :

« Ce que nos ancêtres ont traversés en quelques millénaires, nous l’appréhendons en quelques décennies ». …

Pour donner quelques repères, l’humanité à vécu des immenses bouleversements comme par exemple : Le passage du paléolithique au Néolithique. (passage du nomadisme à la sédentarisation) . Le paléolithique a démarré il y a environ 3 millions d’années et s’est achevé il y a environ dix mille ans.

Cette longue période de la préhistoire passant d’une économie de prédation à une économie de production a été une véritable révolution qui s’est opérée dans le temps. Celle ci s’achevant avec l’apparition de l’écriture il y a environ trois mille ans en Mésopotamie.

Depuis les deux derniers siècles le monde a vécu l’accélération de processus générant des bouleversements de grande ampleur comme par exemple la fin de la ruralité avec l’urbanisation de masse, une ère de la vitesse, les progrès de la médecine, (on vit plus vieux et plus nombreux), la globalisation de l’information et des échanges économiques et financiers, (la planète est un village), etc.

Cette accélération des bouleversements et des mutations technologiques, sociétales, comportementales, économiques ont des impacts très importants dans nos vies quotidiennes et professionnelles. Ces évolutions ne sont pas seulement rapides mais elles sont permanentes. Cela affecte tout notre environnement.

Le temps humain n’est pas le temps des machines. Nous en sommes au temps de l’instantanéité, au temps du réflexe qui remplace le temps de la réflexion.

Cela a des conséquences sur notre rapport aux autres, à nous même, à la nature, au travail, à la spiritualité, au sens même de la vie…

Doit-on en passer par une période de confinement forcée pour nous aider à ralentir, à réfléchir, à nous aimer ?

Qui d’entre nous n’a pas l’impression que le temps passe plus vite qu’autrefois ?

Dans notre monde hyper et Interconnecté tout va de plus en plus vite ; les activités et les tâches s’enchainent sans répits.

L’homo sapiens d’aujourd’hui marche en regardant son portable, inquiet de savoir comment gérer son agenda avec ses priorités. Comment tout faire entrer en une semaine ????

« Les journées ne sont pas assez longues » dit’il.

Cet Homo Economico Conectus n’a plus le temps de marcher en regardant le ciel… de s’ennuyer, de rêvasser, de se re –créer. L’injonction du « tout, tout de suite » est son maître à penser.

Notre esprit est constamment occupé à gérer le très court terme ainsi qu’un flux d’informations innombrables bien souvent difficiles à trier.

Les changements et les remises en questions sont anxiogènes. Vivre le présent devient soit une idéalisation du passé, soit une fuite sur un avenir incertain. Pour nombre d’entre nous, mieux vaut agir sans s’arrêter plutôt que ressentir ce qui se passe au fond de lui et d’écouter ses propres signaux faibles.

L’adaptation aux changements est constante. La performance, voire l’hyper- formance est devenue une norme notamment dans le monde de l’entreprise…

Nos repères, nos habitudes, nos façons de vivre et de travailler sont remises en question et la plupart d’entre nous sommes en sur-adaptation ; c’est à dire plus du tout à l’écoute de nos besoins profonds ; Ceci générant un état de stress qui mène pour beaucoup de nos contemporains à l’épuisement et au Burn out pour d’autres. En d’autres termes, une crise du quantitatif face au qualitatif !

C’est aussi pour que l’homo sapiens reste Sapiens, que Peps a été fondée, dans un grand désir d’accompagner cette forme de souffrance qu’est l’épuisement.

« Non a l’Homo economico conectus »

Alors à tout ceux et celles qui se sentent en épuisement, PEPS vous invite à faire cette pause qui s’impose, osez en ralentissant écouter cette petite voix au fond de vous qui vous indique votre propre voie, celle qui conduit au bonheur. Car il n’est pas loin.

Luc Delage (vice président)

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